The girl who stole time – la fille qui a volé le temps en français – est un film d’animation chinois que j’ai découvert en avant-première au festival Les Utopiales, dont l’édition 2025 se déroule du 30 octobre au 2 novembre. Avant d’entrer dans les détails du film, sache que j’ai écrit un article présentant la programmation de l’édition 2025 des Utopiales et que si tu veux recevoir chaque semaine des recommandations culturelles directement dans ta boite mail, tu peux t’abonner gratuitement à ma Newsletter !
Un film d’animation chinois
Ce n’est pas parce que peu de films chinois de manière générale et d’animation en particulier arrivent jusqu’à nous qu’il y en a aussi peu qui sont produits. En effet, la Chine a une politique assez stricte quant à la part de films sortant en salles qui sont produits en interne, et celle-ci n’a cessé d’augmenter jusqu’à atteindre près de 85% en 2022 (Source : Wikipédia).
De mon côté, mon introduction au cinéma d’animation chinois date de 2019 avec le film Le serpent blanc, que j’ai également découvert aux Utopiales et qui m’avait beaucoup plu, autant scénaristiquement que visuellement. C’est d’ailleurs forte de ce visionnage que j’ai eu envie de découvrir The girl who stole time.
Un scénario de science-fiction
The girl who stole time suit Qian Xiao, une jeune fille qui vit sur une île isolée. Son rêve ? Partir à la ville et faire du cinéma. Profitant de la venue d’un bateau de livraison, elle embarque comme passagère clandestine pour prendre enfin en main son destin. La traversée va se révéler plus violente que prévue, et Qian Xiao va finir au fond de la mer.
Cet événement n’est pourtant que le début de l’histoire, puisqu’elle va entrer en possession d’un objet lui permettant d’arrêter le temps. Son arrivée en ville va donc se révéler mouvementée, surtout après sa rencontre avec Seventeen, lui-même à la recherche du dit objet. Entre rencontres, rebondissements et distorsion du temps, ce film d’animation plaira au plus jeunes mais surtout au plus grands !
Le traitement du voyage dans le temps
Les Utopiales – festival international de science-fiction – diffuse régulièrement des films autour du voyage dans le temps, et autant te dire qu’il y a à boire et à manger. Je ne cherche pas particulièrement de mon côté la véracité scientifique, mais plutôt la qualité du long-métrage et sa capacité à m’emmener avec lui dans son univers. C’est parfaitement ce qu’a réussi à faire The girl who stole time, pour mon plus grand plaisir.
Le voyage dans le temps est très bien traité dans le film, principalement dans sa dernière partie d’ailleurs, que je me retiendrai bien de te spoiler ici. Sache toutefois que là où la première partie du film est très centrée sur une course poursuite mélée à de l’action, la seconde est bien plus portée sur l’émotion et la notion de temps qui passe. Sur cet aspect-là, je dois dire que c’est vraiment le type de films que j’adore !
La tournée des festivals pour le film
The girl who stole time a fait sa première internationale – et donc française – en sélection officielle au festival international du film d’animation d’Annecy. Il a ensuite poursuivi son chemin au festival du film international Fantasia où il a été récompensé du prix Satoshi Kon du meilleur film. Il continue sa tournée des festivals aux Utopiales où j’ai pu le découvrir pour ma part et on lui souhaite de continuer son chemin. Le film Le serpent blanc dont je parlais plus haut était d’ailleurs aussi passé par Annecy puis les Utopiales.
Un film pour enfants ?
Le cinéma d’animation est souvent catalogué pour enfants, bien qu’il soit tout public, et ce film-là est bien plus adulte qu’il n’y parrait. Tout d’abord, les personnages ne sont pas des enfants, ce sont plutôt de jeunes adultes, à tel point que je me suis demandé si le film était vraiment destiné au jeune public. Selon la programmation des Utopiales, c’est effectivement un film destiné aux 12 ans et plus. Je pense que les thématiques abordées parleront davantage à des adolescents et à de jeunes – et moins jeunes – adultes qu’à des enfants, même s’il n’y a rien de choquant pour eux.
Pourquoi le voir ?
J’ai beaucoup aimé le visionnage de ce film, raison pour laquelle je lui consacre un article complet. Que ce soit l’animation, la narration, le rythme, le traitement du voyage dans le temps ou encore les personnages, j’ai tout adoré dans ce film, qui a en plus le bon goût d’être esthétiquement magnifique. Comme dit plus haut, le cinéma chinois n’arrive pas toujours jusqu’à nous mais cette nouvelle découverte me donne envie d’en voir davantage.
Une date de sortie en France ?
A l’heure actuelle, aucune date de sortie en salles ou sur une plateforme en France n’a été annoncée. Comme dit plus haut, pour le moment, le film fait la tournée des festivals, c’est donc à cette occasion uniquement que tu pourras le voir pour le moment. Pour une sortie française, il faudra prendre son mal en patience !
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