En ce début de troisième journée du festival des Utopiales, la fatigue commence à se faire bien sentir. La nuit a été courte, mais je vois de super films, fais de magnifiques découvertes et rencontre des gens formidables ; autant te dire que je n’échangerais ma place pour rien au monde.
J’ai débuté ma journée aux Utopiales par la projection des deux premiers épisodes de la web-série Méandres qui nous étaient proposés en avant-première. On y suit le collectif Explorer, qui explore le fonctionnement de notre cerveau en faisant de l’urbex. Dit comme ça, ça parait fou je te l’accorde, mais le rendu est vraiment chouette et le format permet de vulgariser un certain nombre de phénomènes fascinants. La suite – les épisodes 3 et 4 donc – est projetée samedi matin, j’ai déjà hâte de poursuivre le visionnage. Quant à vous, il faudra être patients et attendre encore quelques jours que les épisodes soient mis en ligne.

J’ai ensuite filé puisque j’avais rendez-vous pour une interview qui a été avancée de quelques minutes. Celui que j’ai interviewé n’est autre que François Descraques, le réalisateur du Visiteur du futur, membre du jury du festival des Utopiales. L’article que j’ai écrit suite à nos échanges est déjà en ligne, tu peux le lire juste ici.
Je me suis ensuite rendue en salle presse, après une pause sandwich, afin d’écrire la Newsletter culturelle de ce samedi qui arrive toutes les semaines dans ta boite mail. Ça s’appelle Ta dose de culture hebdo et je t’en parle en détails dans cet article. Et si tu veux t’abonner, ça prend quelques secondes et ça se passe juste ici.
Retour au festival avec la projection du film d’animation Les maîtres du temps de René Laloux, réalisateur également de La planète sauvage qui est son plus connu. J’ai beaucoup aimé ce long-métrage d’animation, traitant à la fois de sujets importants et chers à la science-fiction – tels que le voyage spatial et temporel ou les dérives mais également les prouesses possibles grâce à la technologie – tout en s’adressant à un jeune public avec des graphismes ronds et des personnages vraiment drôles. Une réussite dont la copie restaurée sortira en France mi 2024.

J’ai enchaîné avec la projection de T.I.M., film anglo-saxon faisant partie de la compétition internationale. On y suit un couple qui commence une nouvelle vie à la campagne avec leur majordome humanoïde Tim. Ce film traite des dérives de la technologie, de ce qu’il pourrait advenir si un robot avait de trop grandes capacités et du danger que cela pourrait être. Un bon film qui plaira à ceux qui n’ont vu que peu de long-métrages de SF mais qui aborde un sujet déjà bien essoré au cinéma.

J’ai filé juste après la projection du film au Musée d’art pour une visite de la nouvelle exposition dédiée à Suzanne Valandon, dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’ici. J’ai appris énormément de choses et malheureusement, comme beaucoup de femmes artistes, son sexe lui a valu d’être effacée de l’histoire. Une exposition passionnante et prévue pour les familles dont je te reparle tout bientôt.

Retour au festival et à la compétition long-métrage avec la projection de The wandering earth 2 qui est en fait un préquel du premier disponible sur Netflix. J’ai prévu de te publier un article détaillé sur les deux films donc je ne vais pas m’étendre ici, mais globalement c’est du grand spectacle, un blockbuster chinois à gros budget qui ravira les aficionados du genre, à condition de laisser le réalisme scientifique de côté.

Cette projection était la dernière de la journée – heureusement en même temps parce qu’on est sorti de la salle à minuit passé – et je suis rentrée manger et avancer sur mes articles. Si tu veux suivre en direct mes deux dernières journées au festival, ça se passe sur mon compte Instagram.
Une réflexion sur “JOUR 3 DES UTOPIALES 2023 : WEB-SÉRIE ET FILMS DRÔLES”